Une femme de dos qui porte une barre d'haltères au niveau des épauules.

Des morceaux pour faire du sport

Rien de mieux pour se motiver pendant une séance de sport que d’avoir de la musique dans les oreilles. Que l’on soit en pleine course à pied ou assis sur une machine de musculation, on privilégiera évidemment de la musique suffisamment dynamique pour garder un bon rythme pendant son effort physique. Plusieurs genres de musique s’y prêtent très bien et nous nous focaliserons sur quelques artistes en particulier qui peuvent fournir des listes de lecture particulièrement efficaces pour vos séances : j’ai nommé Pendulum, Suprême NTM et Hatebreed.

La drum and bass de Pendulum

La drum and bass est un sous-genre de musique électronique né au début des années 1990 dans les clubs et les raves britanniques. Comme le nom l’indique, cette branche dépend beaucoup des basses et des rythmiques tout en piochant dans des influences très diverses. Les australo-anglais de Pendulum vont bien plus loin puisque leur style est très emprunt de références rock, surtout lorsque l’on voit que leur formation compte guitare électrique, basse et batterie.

A ce titre, leur album Immersion constitue un excellent choix de morceaux à écouter pendant des séances de sport dynamiques. Au vu des influences du groupe, c’est une production lourde et massive qui est de mise pour cet album comprenant des morceaux très variés empruntant à la drum and bass, le rock, la dubstep ou encore la house. On profitera ainsi des percussions claquantes, des lignes de synthétiseur saturées et consistantes et des quelques lignes de chant de Rob Swire. On notera également la présence de nombreux invités qui donnent le caractère de l’album, à savoir, que Liam Howlett de The Prodigy, le groupe de metal In Flames et Steven Wilson de Porcupine Tree.

Le rap de Suprême NTM

On ne présente plus le duo formé par Kool Shen et Joeystarr en 1988 en Seine-Saint-Denis. Pionnier du rap et du hip-hop en France avec des groupes comme Assassin et IAM, Suprême NTM se démarque de ses compères par un style particulièrement spontané qui vise véritablement l’authenticité. L’atout du groupe reste aussi la complémentarité des deux rappeurs, Kool Shen livrant des couplets plus fignolés tandis que Joeystarr se rabat sur des lignes plus directes et agressives.

Ainsi leur énergie se ressent dans des morceaux comme Seine-Saint-Denis Style, un ego trip en référence évidente à leur fief qui ne fait pas dans la dentelle. L’instrumentale, quoique presque minimaliste, fait preuve d’une certaine lourdeur par son timbre de batterie et sa lenteur. Elle supporte également un texte virulent délivré par le débit technique et dynamique de Kool Shen et la voix puissante et éraillée de Joeystarr. Une liste de lecture entièrement composée de ce genre de morceau promet des séances survitaminées et motivantes.

Le metal hardcore de Hatebreed

Attention à vos oreilles : on entre dans le terrain de la brutalité ! Vous avez dû le comprendre, Hatebreed est un groupe à la musique agressive et sans concession, entre le metal extrême et le punk hardcore. Pourtant, malgré ce que suggère leur nom et cette description, nous n’avons pas affaire à une formation qui véhicule une forme de haine primaire. Bien au contraire, Hatebreed porte les discours positifs et constructifs de la scène hardcore de New-York sur un style qui vise l’efficacité.

L’album Supremacy, sorti en 2006, est assez représentatif de la patte de Hatebreed. Écrit après une période de dépression du leader Jamey Jasta, sa voix forte sur des riffs lourds et rapides et des rythmiques soutenues fait l’effet d’un commandant ordonnant à l’auditeur de rester maître de lui-même et de ne rien lâcher quoiqu’il fasse. Non seulement les paroles poussent à la motivation, mais la musique elle-même donne une dynamique suffisamment intensive pour pousser à la persévérance et à l’effort. Hatebreed est finalement une excellente pioche pour stimuler considérablement vos séances de sport.

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